Tout savoir sur l'empreinte écologique : objectifs et calcul
Notre mode de vie n'est pas sans conséquences sur l’environnement. Le calcul de notre empreinte écologique le démontre. Comment ? Explications.
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Instaurée en 2020, puis étoffée en février 2022, la taxonomie européenne est une classification des activités économiques ayant un impact favorable sur l'environnement. Son objectif ? Encourager l’orientation des investissements vers des activités dites "vertes". Ambitionnant de différencier les textes et leur application selon la taille des entreprises, Marine Le Pen souhaite engager une “simplification réglementaire en faveur des PME, des indépendants, des commerçants, qui affrontent les nouvelles exigences comme la « taxonomie » européenne [...]”.
En quoi consiste donc cette fameuse taxonomie ? Quelles sont ses implications ? Les entreprises concernées ? Réponses ici.
Le Règlement Taxonomie a été adopté par l'Union européenne (UE) en 2020. Présenté en 2018 (dans le cadre du plan d'action pour une finance durable), ce texte vise à soutenir l’objectif de neutralité carbone d’ici 2050, défini dans le Pacte vert européen.
Le "Technical Expert Group” (ou TEG) - un groupe d’experts mandaté par la Commission européenne - a ainsi défini les critères de sélection des activités contribuant à "l'atténuation et l'adaptation au changement climatique" - même de façon “substantielle”.
Pour être considérée comme “verte” ou “durable”, une activité doit répondre à un ou plusieurs des six objectifs suivants :
À noter : l'activité doit contribuer à l’un ou plusieurs de ces objectifs, sans causer de préjudice aux autres ! En outre, elle se doit de respecter les normes sociales et d’être conforme aux critères d’examen techniques établis dans les actes délégués.
La taxonomie concerne :
À noter : les entreprises de plus de 500 salariés ont d’ores et déjà l’obligation de rendre des comptes sur leur performance environnementale.
En mars 2020, la sélection du TEG - opérée parmi 67 secteurs - exclut le gaz et le nucléaire de la taxonomie verte. Ainsi, le premier acte adopté le 4 juin 2021 établit les critères d'examen technique et ne couvre pas le secteur de l'énergie nucléaire.
Après deux ans de discussion cependant, la Commission européenne propose un nouvel acte complémentaire. Adopté le 2 février dernier, cet acte délégué intègre cette fois-ci les énergies du gaz et du nucléaire.
La raison de cet ajout ? Le rôle que ces deux secteurs auraient à jouer “pour faciliter le passage aux énergies renouvelables" et contribuer à la transition écologique.
En tant que producteurs d'électricité, le gaz et le nucléaire ont ainsi intégré le nouveau projet de taxonomie. Concrètement, cela signifie que les investissements à destination des centrales peuvent être classés comme durables.
Toutefois, la Commission européenne a établi plusieurs conditions à l’égard de l’électricité nucléaire et de toute nouvelle construction :
En outre, la réalisation de travaux visant à prolonger la durée de vie des réacteurs en service devra être autorisée avant 2040.
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