Zoom sur les 3 piliers du développement durable en entreprise : définitions, intérêts et exemples concrets d'application.
Qu’est-ce que le développement durable ? Comment l’applique-t-on au sein d’une entreprise ? En quoi est-il utile ? Zoom sur les trois piliers du développement durable en entreprise : définition, intérêts et exemples d’application.
La notion de développement durable doit son nom au rapport Brundtland établi en 1987. Elle s’articule autour de trois piliers fondamentaux : social, économique et environnemental.
Le rapport Brundtland a été établi lors de la commission mondiale de l’ONU qui s’est tenue en 1987 sur l’environnement et le développement.
Ce document de plus de 300 pages s’adresse aux politiques nationales et pose les principales mesures à intégrer pour la préservation de la planète. Officiellement intitulé “Notre avenir à tous”, il est communément appelé “rapport Brundtland” en lien avec la présidente de l’organisation, Gro Harlem Brundtland, Premier ministre de la Norvège à l’époque. La notion de développement durable est évoquée pour la première fois dans ce rapport.
✅ L’appellation “développement durable” est en fait une erreur de traduction. Issue de l’anglais “sustainable development” (“développement soutenable”), elle a été corrigée dans les éditions ultérieures du document. Elle est cependant passée à la postérité et demeure l’appellation commune actuelle.
La définition qui en est donnée est la suivante : « Le développement durable est un mode de développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.”
Transposé au monde des affaires, il est applicable aux politiques entrepreneuriales et regroupe trois domaines fondamentaux : l’économie, l’environnement et le social. Pour répondre à la définition du développement durable, une entreprise doit donc être à la fois économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement tolérable. Le social doit être un objectif, l’économie un moyen et l’environnement une condition.
Le pilier social du développement durable d’une entreprise répond à des valeurs prônant l’équité et le respect des droits individuels. Les conséquences sociales de l’activité de l’entreprise sont alors évaluées en fonction de celles-ci. Les principes au coeur de ce pilier sont les suivants :
Ce pilier repose sur la faculté des entreprises à développer un système économique responsable. Autrement dit, elles doivent inciter et favoriser la protection de l’environnement en limitant les risques que leur production engendre sur celui-ci. Le recyclage des produits et l’utilisation de matières premières renouvelables sont alors les principaux tenants du pilier économique.
D’ailleurs, la norme ISO 50001, propre au management de l’énergie, vise l’amélioration de la performance énergétique, dans une perspective de réduction de la consommation et donc des coûts. De sa bonne application en découle une certification, gage d’optimisation de l’énergie dans son utilisation.
Le pilier environnemental repose sur la volonté de préserver l’environnement en réduisant les risques et en en mesurant les impacts environnementaux liés à l’activité des entreprises. Les enjeux pour celles-ci sont alors les suivants :
Des objectifs pour répondre favorablement aux problématiques environnementales sont alors établis par les entreprises. Elles font partie intégrante de la responsabilité sociétale et environnementale des entreprises (RSE).
Les trois piliers qui définissent le développement durable sont généralement représentés par un schéma pour bien comprendre les enjeux qu’ils comportent et la manière dont ils coexistent.
Parfois, un 4e pilier est évoqué : la culture. En réalité, la culture est au centre de la notion de développement durable puisqu’elle rassemble les trois dimensions fondamentales de celle-ci vues précédemment.
Le rapport Brundtland a mis la croissance économique, l'inclusion sociale et l'équilibre environnemental au centre du modèle à utiliser dans les stratégies locales, nationales et mondiales de développement. Or, ces dimensions ne peuvent à elles seules rendrent compte de toute la complexité de nos sociétés actuelles.
Des acteurs et des événements tels que l’UNESCO ou le Sommet mondial du développement durable (2002) prônent alors l’inclusion de la culture dans ce modèle. En effet, la culture est complémentaire dans le sens où elle façonne ce que nous entendons par « développement » et détermine les actions des peuples dans le monde.
La déclaration universelle sur la diversité culturelle (2001) ainsi que la convention sur la diversité des expressions culturelles (2005) de l’UNESCO définissent la relation entre la culture et le développement durable en deux points spécifiques :
Le monde ne fait pas uniquement face à des défis économiques, sociaux ou environnementaux. La créativité, la connaissance, la diversité sont autant de fondements indispensables au dialogue en faveur de la paix et du progrès. Ces valeurs sont, en effet, intrinsèquement liées aux notions de développement humain et de liberté.
Les défis culturels de notre monde sont trop importants et doivent alors être considérés au même titre que les trois autres dimensions originales du développement. Ce quatrième pilier crée des liens solides avec les trois autres dimensions du développement, et il est complémentaire avec chacune d'entre elles.
✅ La culture est donc porteuse de valeurs sociales (cohésion, solidarité, liberté fondamentale, etc.), contribue à la pérennisation économique mondiale et apparaît aussi importante que l’environnement à l’Homme par le patrimoine qu’elle constitue.
Comme nous venons de le voir, l’intégration de la culture aux piliers du développement durable s’explique en grande partie par les dimensions sociales et économiques qu’elle comporte. Mais ce n’est pas tout, la culture est aussi une bonne stratégie pour dynamiser les piliers fondamentaux. Elle joue alors un rôle de liant et de facilitation face aux défis économiques, sociétaux et environnementaux.
En effet, la culture du développement durable (ses fondements, son histoire, son évolution) est souvent négligée au sein des entreprises. Une démarche de sensibilisation à celle-ci permettrait pourtant de mieux appréhender les enjeux de la politique de management mise en place (notamment dans le cadre de la responsabilité sociétale des entreprises) et de s’y impliquer plus fortement.
Enfin, la culture a un impact positif au sein d’une entreprise dans la mesure où elle unifie et consolide les activités humaines ; soit “l’ensemble des traits distinctifs, spirituels , matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social [...]” : indispensable pour la dynamique globale de l’entreprise.
On peut donc dire que le développement durable ne s’exprime pas à travers 3 piliers fondamentaux, mais bien à travers 4 dimensions majeures : sociale, économique, environnementale et culturelle.
Mettre en œuvre ces 4 piliers au sein de son entreprise est une démarche dont l’impact ne peut qu’être bénéfique pour le bon fonctionnement de ses activités et pour adopter une politique de management responsable (RSE).
Une gouvernance empreinte de valeurs sociales est favorable au bien-être de vos salariés et collaborateurs. Une entreprise a plus de chance de prospérer si ses employés s’y sentent bien. Ceux-ci figureront certainement plus longtemps au sein de l’équipe et la dynamique de travail en sera meilleure. Mener des actions éthiques revient pour une entreprise à imposer un modèle référent des bonnes pratiques à mettre en œuvre pour une société plus vertueuse.
Produire de manière plus responsable en favorisant le recyclage, en limitant les pertes et en usant de matières premières renouvelables permet de réduire considérablement les dépenses courantes. Une meilleure gestion des ressources ainsi que l’intégration des déchets dans un second circuit de production ou de vente sont de bonnes pratiques pour optimiser votre budget.
Intégrer des objectifs environnementaux au cœur de la gestion de sa société est indispensable du point de vue de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Obligatoire pour les entreprises de plus de 500 salariés, la stratégie RSE est également recommandée pour les autres sociétés qui veulent s’investir de manière éco-responsable et, par la même occasion, améliorer leur image de marque.
Le déploiement de la culture est essentiel au sein d’une entreprise. Fédératrice, la culture permet une véritable cohésion sociale qui aura pour conséquence de dynamiser les échanges, le travail de groupe et donc l’augmentation de la productivité de vos employés. De plus, la culture a un impact positif sur la motivation et la stimulation intellectuelle. Elle améliore ainsi la performance individuelle des parties prenantes de votre entreprise.
Pour vous aider dans la mise en œuvre du développement durable dans votre entreprise, Greenly vous donne quelques exemples d’actions concrètes à réaliser pour chaque pilier fondamental.
🚀 Pour aller plus loin :
Zoom sur les 3 piliers du développement durable en entreprise : définitions, intérêts et exemples concrets d'application.
Qu’est-ce que le développement durable ? Comment l’applique-t-on au sein d’une entreprise ? En quoi est-il utile ? Zoom sur les trois piliers du développement durable en entreprise : définition, intérêts et exemples d’application.
La notion de développement durable doit son nom au rapport Brundtland établi en 1987. Elle s’articule autour de trois piliers fondamentaux : social, économique et environnemental.
Le rapport Brundtland a été établi lors de la commission mondiale de l’ONU qui s’est tenue en 1987 sur l’environnement et le développement.
Ce document de plus de 300 pages s’adresse aux politiques nationales et pose les principales mesures à intégrer pour la préservation de la planète. Officiellement intitulé “Notre avenir à tous”, il est communément appelé “rapport Brundtland” en lien avec la présidente de l’organisation, Gro Harlem Brundtland, Premier ministre de la Norvège à l’époque. La notion de développement durable est évoquée pour la première fois dans ce rapport.
✅ L’appellation “développement durable” est en fait une erreur de traduction. Issue de l’anglais “sustainable development” (“développement soutenable”), elle a été corrigée dans les éditions ultérieures du document. Elle est cependant passée à la postérité et demeure l’appellation commune actuelle.
La définition qui en est donnée est la suivante : « Le développement durable est un mode de développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.”
Transposé au monde des affaires, il est applicable aux politiques entrepreneuriales et regroupe trois domaines fondamentaux : l’économie, l’environnement et le social. Pour répondre à la définition du développement durable, une entreprise doit donc être à la fois économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement tolérable. Le social doit être un objectif, l’économie un moyen et l’environnement une condition.
Le pilier social du développement durable d’une entreprise répond à des valeurs prônant l’équité et le respect des droits individuels. Les conséquences sociales de l’activité de l’entreprise sont alors évaluées en fonction de celles-ci. Les principes au coeur de ce pilier sont les suivants :
Ce pilier repose sur la faculté des entreprises à développer un système économique responsable. Autrement dit, elles doivent inciter et favoriser la protection de l’environnement en limitant les risques que leur production engendre sur celui-ci. Le recyclage des produits et l’utilisation de matières premières renouvelables sont alors les principaux tenants du pilier économique.
D’ailleurs, la norme ISO 50001, propre au management de l’énergie, vise l’amélioration de la performance énergétique, dans une perspective de réduction de la consommation et donc des coûts. De sa bonne application en découle une certification, gage d’optimisation de l’énergie dans son utilisation.
Le pilier environnemental repose sur la volonté de préserver l’environnement en réduisant les risques et en en mesurant les impacts environnementaux liés à l’activité des entreprises. Les enjeux pour celles-ci sont alors les suivants :
Des objectifs pour répondre favorablement aux problématiques environnementales sont alors établis par les entreprises. Elles font partie intégrante de la responsabilité sociétale et environnementale des entreprises (RSE).
Les trois piliers qui définissent le développement durable sont généralement représentés par un schéma pour bien comprendre les enjeux qu’ils comportent et la manière dont ils coexistent.
Parfois, un 4e pilier est évoqué : la culture. En réalité, la culture est au centre de la notion de développement durable puisqu’elle rassemble les trois dimensions fondamentales de celle-ci vues précédemment.
Le rapport Brundtland a mis la croissance économique, l'inclusion sociale et l'équilibre environnemental au centre du modèle à utiliser dans les stratégies locales, nationales et mondiales de développement. Or, ces dimensions ne peuvent à elles seules rendrent compte de toute la complexité de nos sociétés actuelles.
Des acteurs et des événements tels que l’UNESCO ou le Sommet mondial du développement durable (2002) prônent alors l’inclusion de la culture dans ce modèle. En effet, la culture est complémentaire dans le sens où elle façonne ce que nous entendons par « développement » et détermine les actions des peuples dans le monde.
La déclaration universelle sur la diversité culturelle (2001) ainsi que la convention sur la diversité des expressions culturelles (2005) de l’UNESCO définissent la relation entre la culture et le développement durable en deux points spécifiques :
Le monde ne fait pas uniquement face à des défis économiques, sociaux ou environnementaux. La créativité, la connaissance, la diversité sont autant de fondements indispensables au dialogue en faveur de la paix et du progrès. Ces valeurs sont, en effet, intrinsèquement liées aux notions de développement humain et de liberté.
Les défis culturels de notre monde sont trop importants et doivent alors être considérés au même titre que les trois autres dimensions originales du développement. Ce quatrième pilier crée des liens solides avec les trois autres dimensions du développement, et il est complémentaire avec chacune d'entre elles.
✅ La culture est donc porteuse de valeurs sociales (cohésion, solidarité, liberté fondamentale, etc.), contribue à la pérennisation économique mondiale et apparaît aussi importante que l’environnement à l’Homme par le patrimoine qu’elle constitue.
Comme nous venons de le voir, l’intégration de la culture aux piliers du développement durable s’explique en grande partie par les dimensions sociales et économiques qu’elle comporte. Mais ce n’est pas tout, la culture est aussi une bonne stratégie pour dynamiser les piliers fondamentaux. Elle joue alors un rôle de liant et de facilitation face aux défis économiques, sociétaux et environnementaux.
En effet, la culture du développement durable (ses fondements, son histoire, son évolution) est souvent négligée au sein des entreprises. Une démarche de sensibilisation à celle-ci permettrait pourtant de mieux appréhender les enjeux de la politique de management mise en place (notamment dans le cadre de la responsabilité sociétale des entreprises) et de s’y impliquer plus fortement.
Enfin, la culture a un impact positif au sein d’une entreprise dans la mesure où elle unifie et consolide les activités humaines ; soit “l’ensemble des traits distinctifs, spirituels , matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social [...]” : indispensable pour la dynamique globale de l’entreprise.
On peut donc dire que le développement durable ne s’exprime pas à travers 3 piliers fondamentaux, mais bien à travers 4 dimensions majeures : sociale, économique, environnementale et culturelle.
Mettre en œuvre ces 4 piliers au sein de son entreprise est une démarche dont l’impact ne peut qu’être bénéfique pour le bon fonctionnement de ses activités et pour adopter une politique de management responsable (RSE).
Une gouvernance empreinte de valeurs sociales est favorable au bien-être de vos salariés et collaborateurs. Une entreprise a plus de chance de prospérer si ses employés s’y sentent bien. Ceux-ci figureront certainement plus longtemps au sein de l’équipe et la dynamique de travail en sera meilleure. Mener des actions éthiques revient pour une entreprise à imposer un modèle référent des bonnes pratiques à mettre en œuvre pour une société plus vertueuse.
Produire de manière plus responsable en favorisant le recyclage, en limitant les pertes et en usant de matières premières renouvelables permet de réduire considérablement les dépenses courantes. Une meilleure gestion des ressources ainsi que l’intégration des déchets dans un second circuit de production ou de vente sont de bonnes pratiques pour optimiser votre budget.
Intégrer des objectifs environnementaux au cœur de la gestion de sa société est indispensable du point de vue de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Obligatoire pour les entreprises de plus de 500 salariés, la stratégie RSE est également recommandée pour les autres sociétés qui veulent s’investir de manière éco-responsable et, par la même occasion, améliorer leur image de marque.
Le déploiement de la culture est essentiel au sein d’une entreprise. Fédératrice, la culture permet une véritable cohésion sociale qui aura pour conséquence de dynamiser les échanges, le travail de groupe et donc l’augmentation de la productivité de vos employés. De plus, la culture a un impact positif sur la motivation et la stimulation intellectuelle. Elle améliore ainsi la performance individuelle des parties prenantes de votre entreprise.
Pour vous aider dans la mise en œuvre du développement durable dans votre entreprise, Greenly vous donne quelques exemples d’actions concrètes à réaliser pour chaque pilier fondamental.
🚀 Pour aller plus loin :
Que vous soyez un particulier, une startup ou un Grand groupe, nous vous aidons à initier une stratégie qui vous aidera à réduire vos émissions et améliorer votre bilan carbone.