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Marché du carbone : comment ça marche ?

Une politique d’achat responsable est une stratégie d’achat, visant à minimiser ses impacts environnementaux et sociétaux. Explications.

Comment mettre en place une politique d'achats responsables en 2024 ?

Justine Dumont

Justine a toujours été passionnée de lecture et d’écriture. En 2019, elle parvient justement à faire de sa passion son métier, en devenant rédactrice web indépendante. Motivée par ses engagements écologiques, elle rejoint l’équipe de Greenly en 2022 afin de mettre ses compétences au service de la cause environnementale. 

Quentin Bourhis

Après reconversion, elle exerce la profession de copywriter en tant qu’indépendante, avant de rejoindre Greenly au début de l’année 2022.

Ines Gendre

Diplômée d’un master en marketing, Ines Gendre débute son parcours dans le domaine de la gestion de projet. Après reconversion, elle exerce la profession de copywriter en tant qu’indépendante, avant de rejoindre Greenly au début de l’année 2022.

After starting her career at Greenly in 2022, she started a joined PhD between the startup and CentraleSupélec to improve company sustainabilty performance ratings.

Marine Kohler

Marine has an engineering degree from the French school of CentraleSupélec and a masters in Industrial Management from DTU. After starting her career at Greenly in 2022, she started a joined PhD between the startup and CentraleSupélec to improve company sustainabilty performance ratings.

Diplômée de l’emlyon, Clémence a lancé le podcast ENFIN pour donner la parole à la nouvelle génération engagée dans la protection du climat avant de rejoindre Greenly.

Clémence Thomin

Diplômée de l’emlyon, Clémence a lancé le podcast ENFIN pour donner la parole à la nouvelle génération engagée dans la protection du climat. Au cours de ses rencontres, elle a découvert Greenly et a décidé de les rejoindre pour lancer ESG Connect, une communauté dédiée aux acteurs engagés pour la protection de l’environnement. L’objectif est de partager des bonnes pratiques pour lutter à notre échelle contre le réchauffement climatique.

Alexis Normand

Alexis a 37 ans et est diplômé d'HEC et de Sciences-Po. Après ses études, il passe 2 ans à travailler dans le conseil en politique publique, puis 6 ans chez Withings, leader des objets connectés, où il créé le département santé, pour continuer ces activités à Boston aux Etats-Unis. Après le rachat de la société par Nokia, il rejoint la startup Embleema et passe par Techstars, un des meilleurs incubateurs de startups aux Etats-Unis, où il prend goût à l'entrepreneuriat. Son retour en France est l'occasion de mettre toutes ses expériences au service de l'écologie, alors que la crise climatique invite chacun à agir.

Arnaud Delubac

Arnaud, 25 ans, a suivi une formation de designer et de communication digitale à l'INSEEC avant d'intégrer le Master Entrepreunariat de l'ESSEC-CentraleSupélec. Passionné de réseaux sociaux depuis l'adolescence, il a créé l’une des plus grosse communautés sur Twitter en France avant d'intégrer l'équipe de communication digitale du cabinet du Premier Ministre à Matignon, pour ensuite gérer directement celle des Secrétaires d'Etat au Numérique, Mounir Mahjoubi puis Cédric O. C'est là qu'il s'est forgé une conviction forte sur la nécessité de mettre la tech au service des grandes causes de notre époque.

Matthieu Vegreville

Matthieu, 28 ans, est un ingénieur diplômé de l'école Polytechnique et de Télecom Paris, formé à la data science chez Withings, où il a travaillé sur les algorithmes de détection d'activité des montres, et a développé une activité d'études de santé pour que les objets connectés puissent servir à mieux suivre certaines pathologies. Avec son frère, qui a la même formation, il participe depuis longtemps à des projets de data science en parallèle. Face à l'urgence de la crise climatique, il a décidé de mettre son savoir-faire au service de l'écologie. 

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Label bas-carbone : tout ce qu'il faut savoir

Le Label bas-carbone est une manière de compenser les émissions carbone rejetées par les secteurs les plus polluants. Comment fonctionne-t-il ?

<p id="">Le Label bas-carbone est une certification climatique qui incite le développement de projets vertueux pauvres en CO2. L’objectif est d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050, tout en respectant l’Accord de Paris. Pour ce faire, cette certification récompense les acteurs de la lutte contre le changement climatique, permettant ainsi la mise de moyens de réduction d’émissions de CO2 plus efficaces sur notre territoire.</p><p id="">‍</p><p id="">En d’autres termes, il s’agit d’impliquer toute la société pour tendre vers une économie bas-carbone. Comment fonctionne ce Label ? Quels domaines sont concernés ? Comment financer un projet vertueux ? Nous éclairons votre chandelle. 🕯</p><p id="">‍</p><figure id="" class="w-richtext-figure-type-image w-richtext-align-center" data-rt-type="image" data-rt-align="center"><div id=""><img src="https://uploads-ssl.webflow.com/6232f79b68d15d3d9b69c096/6274f1be56070d36ee89b091_vfamI3sPBu_jG-tXdX8gmc6yLUhQvC4kHn4g9PsU5Ar7OTQPEtoMkjMkl5c-w3PTvbAiWY8Yie6BjpkhKW7mrr8FLktsTcc6CyrmbF28oADBoJbx3HrK8QnYT9GW40azHAqnan5WUsLUiu7aJg.gif" width="auto" height="auto" loading="auto" id=""></div></figure><p id="">‍</p><h2 id="">🔎 Label bas-carbone, de quoi s’agit-il ?</h2><h3 id="">Les grands principes du Label 🚀</h3><p id="">Initié en 2018 par le ministère de la Transition Écologique et solidaire avec la collaboration de nombreux partenaires (tels que I4CE et l’ADEME), le Label bas-carbone est la première certification climatique volontaire en France. Il contribue à l’atteinte des objectifs climatiques de l’Hexagone - la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) et l’Accord de Paris - à travers deux actions principales :</p><p id="">‍</p><ul id=""><li id="">réduire et/ou éviter les émissions de gaz à effet de serre (GES) en changeant les pratiques de plusieurs secteurs d’activité ;</li><li id="">augmenter le stockage des émissions de CO2 dans les puits naturels (les sols et la biomasse).</li></ul><p id="">‍</p><p id="">Pour assurer la <a href="https://greenly.earth/fr-fr/blog/guide-entreprise/compensation" id="">compensation carbone</a>, le Label certifie et valorise économiquement des projets locaux de réduction d’émissions de CO2 directes - et indirectes quand c’est pertinent -. De fait, le Label incite à changer nos pratiques et nos comportements pour décarboner l’économie française. En ce sens, la certification joue deux grands rôles :</p><p id="">‍</p><ol id=""><li id="">elle assure un suivi des émissions de gaz à effet de serre (GES) pour pouvoir les quantifier de manière fiable et rémunérer les tonnes de CO2 évitées ou séquestrées ;&nbsp;&nbsp;</li><li id="">elle garantit la traçabilité des financements grâce à un registre. En effet, chaque tonne de CO2 évitée ne doit pas être financée, utilisée ou vendue plus d’une fois.</li></ol><p id="">‍</p><blockquote id="">Bon à savoir : en plus des questions climatiques, le Label garantit que les projets n’impactent pas négativement les enjeux socio-économiques et environnementaux.</blockquote><p id="">‍</p><h3 id="">Les critères d’un projet bas-carbone 📃</h3><p id="">Un projet certifié bas-carbone contribue à la lutte contre le changement climatique en diminuant les émissions de GES ou en séquestrant les émissions de CO2, au-delà des pratiques usuelles et des réglementations. Publié le 29 novembre 2018, le référentiel du Label précise les trois types de projets pouvant être Labellisés :</p><p id="">&nbsp;</p><ul id=""><li id="">un projet individuel proposé par toute personne physique ou morale ;</li><li id="">un projet collectif composé de projet(s) individuel(s) de plusieurs acteurs ;</li><li id="">un projet individuel se greffant à un projet collectif préexistant.</li></ul><p id="">‍</p><p id="">Il faut également savoir qu’un projet n’est Labellisé que si les réductions d’émissions qu’il génère sont additionnelles - c’est-à-dire qu’elles n’auraient pas eu lieu sans la mise en place de ce projet -. Cela peut être grâce à l’utilisation de nouvelles technologies ou à un changement de comportement.</p><p id="">‍</p><p id="">En outre, un projet Labellisé doit être local, vertueux, respecter une intégrité environnementale et être idéalement à l’origine de cobénéfices. Cela signifie qu’en plus de protéger l’environnement, il peut avoir des impacts positifs sur la biodiversité, notre santé, l’emploi, la qualité de l’air, de l’eau et des <a href="https://greenly.earth/fr-fr/blog/actualites-ecologie/empreinte-carbone-alimentation" id="">aliments</a>.</p><p id="">‍</p><figure id="" class="w-richtext-figure-type-video w-richtext-align-center" style="padding-bottom:33.723653395784545%" data-rt-type="video" data-rt-align="center" data-rt-max-width="" data-rt-max-height="33.723653395784545%" data-rt-dimensions="854:480" data-page-url="https://www.youtube.com/watch?v=FIknw7HR3-o"><div id=""><iframe allowfullscreen="true" frameborder="0" scrolling="no" src="https://www.youtube.com/embed/FIknw7HR3-o" title="Un projet bas-carbone, c'est quoi ?"></iframe></div></figure><p id="">‍</p><h2 id="">🤔 Porteurs de projets : comment obtenir la certification ?</h2><h3 id="">L’étape préalable 💪</h3><p id="">Pour récapituler, un projet est bas-carbone s’il :</p><p id="">‍</p><ul id=""><li id="">est mis en œuvre en France ;</li><li id="">permet la réduction ou la compensation d’émissions de GES ;</li><li id="">est additionnel ;</li><li id="">répond aux exigences d’une méthode approuvée.</li></ul><p id="">‍</p><p id="">Mais qu’est-ce qu’une méthode approuvée ? 💯</p><p id="">‍</p><p id="">Afin d’accompagner la transition écologique à l’échelle territoriale, le Label bas-carbone s’appuie sur le développement de méthodes de réduction des émissions. Concrètement, une méthode sectorielle approuvée précise les exigences - le périmètre du projet, le scénario de référence et le calcul de réduction des émissions - que doit respecter chaque projet. À ce titre, elle couvre une seule action bénéfique pour l'environnement (la plantation de haies ou le reboisement, par exemple).&nbsp;</p><p id="">‍</p><blockquote id="">À noter : ces dernières sont validées par le ministère, mais sont proposées par les parties prenantes (associations, entreprises ou interprofessions).</blockquote><p id="">‍</p><h3 id="">Les 5 étapes à suivre pour obtenir la certification 🏆</h3><p id="">Une fois que le projet est conforme, le porteur du projet - ou le mandataire - peut entamer la procédure d’attribution du Label bas-carbone. Pour ce faire, il doit suivre les cinq étapes suivantes :</p><p id="">‍</p><h4 id="">Notification du projet</h4><p id="">Si le projet est inscrit dans le cadre d’une méthode approuvée et s’il répond aux exigences du référentiel du Label, il peut faire l’objet d’une notification. Ici, il s’agit simplement de prévenir les autorités quant à la soumission d’un projet à la Labellisation. Ainsi, le responsable du projet doit remplir <a href="https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/inscription-en-tant-que-demandeur-de-lbc" id="">le formulaire</a> de demandeur de Label bas-carbone via la plateforme Démarches Simplifiées.</p><p id="">‍</p><h4 id="">Demande de Labellisation</h4><p id="">Après un premier retour de l’autorité, le processus de demande de Labellisation commence. Il s’agit ici de décrire le projet avec précision, tout en faisant parvenir les documents demandés - toujours via la plateforme Démarches Simplifiées -. Cette étape permet de vérifier la conformité du projet à une méthode sectorielle approuvée.</p><p id="">‍</p><h4 id="">Instruction de la demande par l’autorité</h4><p id="">Une fois les documents transmis, l’autorité étudie la conformité du dossier dans un délai de deux mois. Néanmoins, ce délai peut être prolongé si elle a besoin de clarifier certains points.</p><p id="">‍</p><h4 id="">Attribution du Label bas-carbone au projet</h4><p id="">À l’issue de la période d’instruction, l’autorité informe le porteur de projet ou le mandataire de sa décision. Si la Labellisation bas-carbone est accordée, la méthode est inscrite sur le registre dédié et pourra être utilisée par tous. En cas de refus, la décision est motivée.</p><p id="">‍</p><h4 id="">La demande de reconnaissance des réductions d’émissions</h4><p id="">Une fois le projet mis en œuvre, il est nécessaire de l’auditer par un tiers indépendant. Par la suite, le porteur de projet doit faire une demande formelle de reconnaissance des réductions d’émissions à l’autorité. Celle-ci comprend :</p><p id="">‍</p><ul id=""><li id="">un rapport de suivi&nbsp;</li><li id="">un rapport de vérification réalisé par l’auditeur ;</li><li id="">des éléments justifiant le choix de l’auditeur ;</li><li id="">les noms des bénéficiaires des réductions d’émissions.</li></ul><p id="">‍</p><p id="">Si la demande est acceptée, les réductions d’émissions sont inscrites dans un registre dédié. Ce dernier, dévoile le nom du porteur de projet ou du mandataire, ainsi que le(s) financeur(s).&nbsp;</p><p id="">‍</p><blockquote id="">Attention, les réductions d’émissions ne sont ni transférables ni échangeables.</blockquote><p id="">‍</p><figure id="" class="w-richtext-figure-type-image w-richtext-align-center" data-rt-type="image" data-rt-align="center"><div id=""><img src="https://uploads-ssl.webflow.com/6232f79b68d15d3d9b69c096/6274f1bae2284c09eac9a377_OHnOTkJyGptdtQgBONpuotGTlP-lCufXeBuivPBiPsZDNCSiMe1eG9WFzoRR8hWyrQujucZzZX7rT16BYUbXdaQccPcHzO5Ys_mfCcwvUUkzOJlN8pi7HzEvvpGCZreEjPN2Fm7IbamEdoeDkw.gif" width="auto" height="auto" loading="auto" id=""></div></figure><p id="">‍</p><h2 id="">👀 Les différentes mises en application existantes</h2><p id="">Cette certification est applicable à plusieurs domaines d’activité, néanmoins et à ce jour, seuls quatre secteurs possèdent des méthodes approuvées.&nbsp;</p><p id="">‍</p><h3 id="">Forêt 🌳</h3><p id="">Étant de véritables <a href="https://greenly.earth/fr-fr/blog/actualites-ecologie/qu-est-ce-qu-un-puits-de-carbone" id="">puits de carbone</a> - c’est-à-dire qu’elles absorbent une partie du carbone rejetée dans l’atmosphère suite à l’activité humaine -, les forêts participent activement à la lutte contre le réchauffement climatique. En effet, chaque année, la forêt française séquestre plus de 90 millions de tonnes de CO2. Néanmoins, elle peut devenir source d’émissions à cause de la déforestation ou des incendies.</p><p id="">‍</p><p id="">De fait, trois méthodes développées par le Centre national de la propriété forestière (CNPF) ont été approuvées par le ministère de la Transition Écologique et solidaire :</p><p id="">‍</p><ul id=""><li id=""><strong id="">la méthode « Balivage »</strong>, qui transforme des taillis en futaie sur souche, améliorant ainsi la gestion forestière. Cela permet d’augmenter le carbone séquestré en forêt, tout en produisant du bois d’œuvre à plus longue durée de vie ;</li><li id=""><strong id="">la méthode « Boisement »</strong>, qui valorise les projets de plantation de massifs forestiers sur des terrains considérés comme non-forestiers au cours des dix années précédentes ;</li><li id=""><strong id="">la méthode de « Reboisement »</strong>, qui valorise la reconstitution de massifs forestiers dégradés par des maladies, des tempêtes ou des incendies.</li></ul><p id="">‍</p><p id="">À titre d’exemple, depuis son entrée en vigueur, le Label bas-carbone a notamment permis la reconstitution de deux forêts ardéchoises incendiées - Banne en 2014 et Malbosc en 2015 -. Au total, la certification a permis de replanter des arbres sur 7,5 hectares. Cela correspond à la séquestration de 700 tonnes de CO2, soit 1 400 vols Paris New-York pour un passager.</p><p id="">‍</p><h3 id="">Agriculture 🐮</h3><p id="">En France, le <a href="https://greenly.earth/fr-fr/blog/actualites-ecologie/bilan-carbone-exploitation-agricole" id="">secteur agricole</a> est le deuxième secteur le plus émetteur de CO2 après les transports. Ainsi, pas moins de six méthodes ont été approuvées :</p><p id="">‍</p><ul id=""><li id=""><strong id="">la méthode multi-leviers « Carbon’Agri ».</strong> Développée par l’Institut de l’élevage (IDELE), elle se destine aux élevages bovins, ovins et aux grandes cultures. À ce titre, une soixantaine de leviers peuvent être activés par un éleveur au sein de son exploitation (la plantation de haies, la méthanisation des effluents d’élevage, etc.) ;<br><br></li><li id=""><strong id="">la méthode « Haies ».</strong> Fixée par la Chambre d’Agriculture des Pays de la Loire, la méthode améliore la gestion durable des haies autour des surfaces agricoles. En effet, elles protègent les sols de l’érosion et limitent la gravité des sécheresses ;<br><br></li><li id=""><strong id="">la méthode « Plantation de vergers ».</strong> Déterminée par la Compagnie des Amandes, elle permet de planter un verger sur une terre non cultivée ;<br><br></li><li id=""><strong id="">la méthode « SOBAC’ECO-TMM ».</strong> Développée par l’entreprise SOBAC, elle améliore la gestion des intrants de toutes les exploitations ;<br><br></li><li id=""><strong id="">la méthode « Écométhane ».</strong> Œuvre de l’entreprise Bleu Blanc Cœur, elle prône la réduction des émissions de méthane d’origine digestive. En ce sens, il s’agit de revoir l’alimentation des bovins laitiers, en ajoutant de l’Oméga 3 dans leur ration et en privilégiant le pâturage ;<br><br></li><li id=""><strong id="">la méthode « Grandes Cultures ».</strong> Conjointement développée par Arvalis, Terres Inovia, l’ITB, l’ARTB et Agrosolutions, elle se focalise sur les réductions d'émissions en exploitations de grandes cultures.</li></ul><p id="">‍</p><figure id="" class="w-richtext-figure-type-image w-richtext-align-center" data-rt-type="image" data-rt-align="center"><div id=""><img src="https://uploads-ssl.webflow.com/6232f79b68d15d3d9b69c096/6274f1ba7699ecd66d8956bd_GNUbGKzrX2zl9KP8BA-eZHHY9o12YdRArZ4-OS8KlYQZQHTZbUke0067yR-RO5I1jVuZkZRVPRXBPhv5A5HOl5Z4ZT-MCKBb8nTYeXaIjjm-wsy5nLgVe4EivxqC7A4ses0axu6aCR9lm1IBTw.gif" width="auto" height="auto" loading="auto" id=""></div></figure><p id="">‍</p><h3 id="">Bâtiment 🏗</h3><p id="">Selon les données de la <a href="https://www.citepa.org/fr/2021_06_a10/" id="">Citepa</a>, en 2020, le secteur du bâtiment est responsable de 19 % des émissions françaises. De fait, le Centre Scientifique et technique du bâtiment (CSTB) a développé la <strong id="">méthode « Rénovation »</strong>. Seule en vigueur pour ce secteur d’activité, elle incite les projets de rénovation de bâtiments à utiliser, entre autres, des matériaux bas-carbone, issus du réemploi ou biosourcés.</p><p id="">‍</p><h3 id="">Transport 🚗</h3><p id="">Toujours selon les données de la Citepa, en 2020, les transports totalisent 29 % des émissions de CO2 en France, ce qui fait de ce secteur le plus polluant de tous. Tout comme le bâtiment, une seule méthode est en application.&nbsp;</p><p id="">‍</p><p id="">Appelée<strong id=""> « Tiers-lieux »</strong> et développée par Climat Local et Relais d’Entreprises, elle permet de réduire les émissions du transport routier. Pour y parvenir, elle encourage les salariés en télétravail à utiliser des tiers-lieux dans les zones peu denses. Ainsi, ces salariés réduisent leur temps de trajet entre leur domicile et leur lieu de travail.</p><p id="">‍</p><h2 id="">💸 Comment financer un projet ?</h2><h3 id="">À savoir avant de se lancer 👋</h3><p id="">Les collectivités, les entreprises, les associations et même les particuliers soucieux de compenser leurs émissions résiduelles peuvent soutenir - de manière volontaire -, des projets bénéfiques pour le climat. Pour ce faire, les financeurs peuvent trouver des projets sur la <a href="https://www.ecologie.gouv.fr/label-bas-carbone" id="">page Label bas-carbone</a> et contacter directement le porteur de projet ou le mandataire afin de procéder au financement.&nbsp;</p><p id="">‍</p><p id="">👀 Petite précision : aucun intermédiaire de financement n’est autorisé (les plateformes de crowdfunding, par exemple), contrairement aux apporteurs d’affaires.</p><p id="">‍</p><p id="">Par ailleurs, le Label bas-carbone n’a aucun cadre légal, il n’exige donc pas de montant minimum ou maximum. C’est au porteur de projet et au financeur de négocier le prix des tonnes de CO2, puis de sceller un accord. Néanmoins, le Label garantit que les financements sont bel et bien utilisés pour atteindre les objectifs climatiques de la France.</p><p id="">‍</p><blockquote id="">Bon à savoir : ce soutien financier peut être pris en compte dans une démarche de compensation carbone volontaire, mais ne peut pas être utilisé pour remplir une obligation réglementaire (le système de quotas d’émissions du marché carbone européen, par exemple).</blockquote><p id="">‍</p><figure id="" class="w-richtext-figure-type-image w-richtext-align-center" data-rt-type="image" data-rt-align="center"><div id=""><img src="https://uploads-ssl.webflow.com/6232f79b68d15d3d9b69c096/6274f1baba5e62095ce8d7e3_-WvVmT9RE50cbFg1vQ-uwK5TqkoQoHLFPeHrtl0qJTihJnSTMOzzrvY_5exqPIFmY8kxms4iDWcCpqWorRrjcJzPXl4BBTjU-Mby5xuJXB-okgAshm5s7kfh6CW0517wJleMugoOod92JrbGXg.gif" width="auto" height="auto" loading="auto" id=""></div></figure><p id="">‍</p><h3 id="">Zoom sur les trois stratégies de financement existantes 😎</h3><p id="">Un projet peut être financé en une seule fois - avant, pendant ou après sa mise en œuvre - ou en plusieurs fois. La seule exigence est de financer impérativement le projet avant la reconnaissance des réductions d’émissions.</p><p id="">‍</p><h4 id="">Financer le projet avant son démarrage</h4><p id="">Il s’agit ici de co-construire le projet en apportant le financement avant la première étape de Labellisation. Cette méthode comporte donc un risque de non-Labellisation !</p><p id="">‍</p><h4 id="">Financer le projet durant le processus de Labellisation</h4><p id="">En investissant durant le processus de Labellisation, le financeur est certain que le projet est validé par le ministère de la Transition écologique et solidaire. Il pourra donc financer entièrement ou en partie le projet en question et communiquer sur son financement.</p><p id="">‍</p><h4 id="">Financer le projet après l’audit</h4><p id="">Dans ce cas, l’investisseur achète les réductions d’émissions auditées et donc vérifiées. Néanmoins, il est nécessaire d’attendre que les réductions d’émissions soient reconnues avant de procéder à l’achat.</p><p id="">‍</p><h2 id="">🌱 Réduisez vos émissions de carbone !</h2><p id="">Compenser ses émissions de carbone est un premier pas, mais ce n’est pas suffisant pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique. Mesurez vos émissions en réalisant un bilan carbone complet de votre activité et élaborez une stratégie de réduction avec nos experts. Réservez dès maintenant <a href="https://www.greenly.earth/fr-fr/demo" id="">une démonstration</a>. 👀</p><p

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